Rafi Haladjian, pionnier de l'internet, grand geek devant l'éternel, cherche à percer les mystères du marché de l'objet connecté: il a inventé des objets merveilleux, qui n'ont pas marché. Alors il fait son mea culpa: vive la simplicité.
Claude Soula Publié le 10 décembre 2016
Il y a un problème avec les objets connectés : ils
n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la
grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s'amusaient à
mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux
chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est
en train de retomber. Même les ténors Apple ou Samsung n’ont pas connu
le succès espéré avec leurs montres connectées.
Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag
- c’était en 2005 - est de plus en plus perplexe face à ce marché qui
n’arrive pas à décoller. Il est même en train de faire son mea culpa.