lundi 2 mai 2016

De la musique qui prend (vraiment) aux tripes

26 février 2016

Utiliser nos boyaux pour écouter de la musique ? Une idée un peu folle d'un artiste tchèque met ce principe en action, à nos risques et périls. Vous avez bien mangé ?



Il y a peu de temps, Tracks explorait déjà deux nouvelles manières d'écouter de la musique n'impliquant pas directement les oreilles : l'une agissait directement sur le système nerveux et l'autre passait carrément par le vagin de madame pour en faire profiter son bambin. Ce coup-ci, il va falloir s'ouvrir de l'intérieur pour ressentir la vibration de la musique... car c'est par vos tripes que vous allez danser.

L'Audiopill, comme son nom l'indique, est une pilule à avaler, qui diffuse une dizaine d'heures de son dans le corps grâce à une mini-batterie intégrée. Plus difficile à avaler qu'un gramme de paracétamol (vu la taille de l'engin), elle enverra ensuite un des trois morceaux enregistrés dans sa mémoire : "Bad Girls" de MIA, "No Pussy Blues" de Grinderman (le fameux groupe monté en 2006 par Nick Cave) et "I Fink U Freeky" de Die Antwoord. Pas de changement en cours de route, la pilule jouera l'un des trois morceaux en boucle, d'où l'importance d'un choix réfléchi. D'autant plus qu'il peut s'agir de votre dernière pilule : Jan Strmiska, à l'origine de cette riche idée, ne garantit pas du tout que son invention soit inoffensive. Plusieurs médecins lui ont d'ailleurs déconseillé à de proposer ce produit, qui cherche un financement après avoir foiré sa première campagne de crowdfunding. Ouf ? Visiblement, une demoiselle a joué les cobayes pour ce cher Yan, qui s'est lui aussi dévoué pour le bien de la science. Et ça a l'air de marcher. 

 

Dernier conseil : 48h après l'expérience, l'utilisateur devra inspecter ses excréments pour voir si l'engin n'est pas resté bloqué quelque part. De là à s'imaginer que ce charmant personnage a peut-être un problème à régler avec son appareil digestif, il n'y a qu'un pas : sous le pseudo de "Yan Poope", cet artiste déjanté a également créé une expédition nommée "Prolapse Of Love" (on vous laisse consulter Google Images par vous-mêmes), exposition d'art contemporain sur la descente d'organes post-coït anal. Quant à nous, on continue à utiliser notre bonne vieille paire d'enceintes, si ça ne dérange personne.

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